AJA/OL (4-0) : La tornade auxerroise!


Auteurs d'une prestation de haute volée, les auxerrois terrassent l'Olympique Lyonnais et s'imposent largement (4-0), devant 12000 spectateurs médusés. Vainqueurs de leur bête noire, les coéquipiers d'Olivier Sorin ont fait chavirer l'Abbé Deschamps de bonheur !
Grâce à cette victoire, les hommes de Jean Fernandez retrouvent la première partie de tableau et pointent à une surprenante dixième place.
S'ils ont quasiment assuré leur maintien, les icaunais ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin et voudront terminer le plus haut possible.

Ces auxerrois sont incroyables ! Alors que l'on s'acharnait sur leur qualité de jeu, les hommes de Jean Fernandez ont répondu de la plus belle des manières, en offrant un véritable récital face aux lyonnais.
Les supporters icaunais l'ont bien compris et n'ont cessé d'encourager leurs protégés. Dans une ambiance digne des rencontres européennes, les ajaïstes ont encore prouvé qu'il ne faut surtout pas les enterrer trop vite.
Tout était réuni au Stade Abbé Deschamps, de l'envie, de la générosité, du jeu et surtout quatre magnifiques buts !
Et pourtant, les choses démarraient bien mal pour les coéquipiers d'Olivier Sorin, impérial dans ses buts.
Après moins de dix minutes de jeu, Ireneusz Jelen était contraint de laisser sa place sur blessure. Jean Fernandez décida de faire rentrer le buteur de Montpellier, Roy Contout, un choix qui va s'avérer diablement efficace par la suite.

Dès le début du match, les auxerrois affichaient de belles intentions et ne cessaient de harceler le milieu de terrain lyonnais.
Avec un pressing haut, les joueurs de Jean Fernandez ne laissaient pas jouer les gones et se jetaient sur tous les ballons comme des morts de faim.
Intenable sur son côté droit, Dennis Oliech se créait la première occasion mais voyait sa frappe fuir les buts d'Hugo Lloris.
En difficulté dans le jeu, les joueurs de Claude Puel étaient tout proches pourtant d'ouvrir le score sur phases arrêtées.
A la suite d'un coup franc surpuissant de Michel Bastos, Gomis catapultait le ballon dans les buts d'Olivier Sorin, mais était à juste titre signalé hors jeu, pour le plus grand plaisir des supporters icaunais.
Suite à cette petite alerte, les icaunais reprenaient les choses en main.
Intenable tout au long du match, Alain Traoré faisait la différence sur le côté droit mais était irrégulièrement stoppé par Lovren, qui récoltait un premier carton jaune justifié.
Les icaunais continuaient à se projeter sans cesse sur les buts des gones et ouvraient logiquement le score après vingt petites minutes.
Lancé en profondeur par une superbe ouverture de Delvin N'Dinga, Dennis Oliech faisait parler sa vitesse pour se défaire de la défense centrale lyonnaise. A la lutte avec Cris dans la surface de réparation, l'attaquant kenyan était bousculé mais au prix d'un réflexe étonnant, parvenait à glisser le ballon au fond et à ouvrir le score.
Le stade Abbé Deschamps exultait pour la première fois de la soirée.

Devant au tableau d'affichage, les hommes de Jean Fernandez décidaient de poursuivre sur la même voie et se procuraient une nouvelle grosse occasion. Trois minutes après cette ouverture du score, Valter Birsa, d'une subtile louche, trouvait Alain Traore dans la surface de réparation. L'homme du match tentait une reprise en première intention qui passait juste au dessus de la cage lyonnaise.
Alors que l'on s'acheminait vers la mi temps, les choses se compliquaient pour les lyonnais. Après un déboulé sur son côté droit, Dennis Oliech était stoppé irrégulièrement par Lovren, qui récoltait son deuxième carton jaune et laissait ses coéquipiers à dix.
En infériorité numérique, les joueurs de Claude Puel encaissaient un second but juste avant la pause, sur une action d'école.
Idéalement lancé en profondeur par Dariusz Dudka, Cédric Hengbart adressait un centre parfait, repris victorieusement de la tête par Alain Traore. La folie s'emparait du Stade Abbé Deschamps et les deux formations regagnaient les vestiaires, sous les applaudissements nourris des 12000 spectateurs.
Avec cette avance de deux buts en leur faveur, les coéquipiers d'Olivier Sorin restaient vigilants dès l'entame du deuxième acte.

Mieux encore, ils annihilaient tout possible retour des gones au bout de cinq petites minutes.
A la suite d'un double une deux, Alain Traore servi par Roy Contout, devançait l'axe central et la sortie de Lloris, pour inscrire son doublé et offrir un troisième but d'avance à son équipe.
Critiqués pour leur qualité de jeu, les icaunais ont répondu de la meilleure de manières et offraient du pur bonheur à leurs supporters.
Et ce n'était pas fini ! En fin de match, Amadou Sidibe était lancé sur la côté gauche par Alain Traore. La défenseur malien se jouait de son adversaire direct d'un petit pont et pénétrait dans la surface de réparation.
Son centre tendu était reprise victorieusement par Cédric Hengbart pour le quatrième but icaunais de la soirée.

Au regard de leur remarquable prestation, les auxerrois peuvent être fiers du travail accompli.
Malgré les coups durs cette saison, ils ont toujours su faire preuve de sérénité, de solidarité et d'abnégation. C'est le fruit de ce travail qu'ils récoltent en fin de saison.
Après ce match magnifique de la part des hommes de Jean Fernandez, le peuple auxerrois n'a qu'un mot à dire : Merci Messieurs !

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